Ulhan soldat polnais

Salut,

je suis moi aussi sur le Uhlan. Enfin, plutot en parallele, car en ce moment je peint le tirailleur sénégalais JMD.
Mais cet été je continu le Uhlan.

Je vous poste donc une photo de la ou j'en suis.



Je me joins donc a vous (si vous l'acceptez) pour poster mon avancement.

Depuis que j'ai cette pièce (a Lugdunum) j'ai eu l'idée du cheval.
J'ai donc récupéré un cheval de la marque LaMeridiana et j'ai du le découper aux articulations et le grossir et agrandir.
Ensuite je ferais toute la scelerie et autres.

Voili voilou,

j'espere que cela vous plait.

JP

Sympa comme idée, ça rend très bien !

Salut Angaliel et bienvenue. Super idée aussi et bien vue la position avec le cheval. Bravo.

Salut JPD, bienvenu !!! sympa l'idée du cheval on verra cela cet été ....

Jean Jacques tu m'a fait remarqué que le cordon de la schapka passé sur la poitrine de l'officier mais aprés avoir observé les documents que tu nous a fait parvenir ainsi que la figurine il me semble que je ne me trompe pas. je vois le cordon partir de la schapka descendre dans son dos passer sous son epaulette droite puis elle est gravé sur la poitrine de la fig jusqu'a son epaulette gauche puis enfin elle repasse sur la poitrine avec le ponpon. dit moi ce que tu en pense.

cher Cbass

Le positionnement des cordons de la schapska n'est pas une règle gravée dans le marbre et en effet selon certains documents tu peux trouver bien des manières différentes de les maintenir. Toutefois il y a les photographies de parade et la réalité du terrain. Les cordons servent à retenir la coiffe en cas de choc et surtout de ne pas la perdre. La logique voudrait que le cordon passe devant de telle façon que le cou du cavalier puisse être un premier frein en cas de perte du couvre-chef. Regarde bien la photo frontale de la boîte. Le cordon descend sur la fourrure, puis sur l'épaule droite passe devant le cou du cavalier pour passer sous la ganse de l'épaule gauche et ensuite bouclée et finir par les deux glands de fil d'argent. C'est plus dans la logique terrain. Ce qui est gravé sur la figurien ce sont les cordons de la pelzulanka. Mais ce n'est pas obligatoire. Dans l'article que j'ai fait sur le sujet il y a une très belle photo avec une attache de cordons d'un officier assez chic. Celui-ci ne porte pas la pelzulanka.

Cordialement

J.J.

Regarde bien la photo de la boite JMD, les cordons passent devant. Effectivement sur la documentation de Jean Jacques sur la 3 ième page, les cordons passent derrière. A mon avis les deux versions doivent être bonnes. A voir.

ha ben alors là je vais copier, j'avais moi aussi penser à un cheval, mais de chez historex...

Angaliel a écrit: Depuis que j'ai cette pièce (a Lugdunum) j'ai eu l'idée du cheval.

Salut JP et bienvenue !

Tu le laisse entier le cheval cette fois

Blague à part, j'aime beaucoup l'idée.

Tu compte reposer le pied sur quoi ?

@+

j'ai oublié de préciser que le pied sera dans l'etrier.
Non pour monter sur le chaval, mais juste pour avoir une pose relax......

cher Angaliel,

J'aime ton idée de départ avec la position relaxe de ton officier. Toutefois celle du pied dans l'étrier l'est un peu moins. Je m'en explique. Si tu regardes la hauteur du pied par rapport au futur étrier, tu t'aperçois que l'étrivière est trop longue. De plus un cavalier ne met le pied à l'étrier que pour monter. A l'arrêt un écart du cheval ou une ruade (le cheval est très craintif) entraînerait la chute ou pire de ton officier... une pierre ou un muret pourrait, me semble-t-il, rendre plus crédible la saynète. A voir...

très cordialement

J.J.

Oui, mais c'est sans compter sur la légende de ce Uhlan en particulier ! Car je le reconnais.

L'histoire a malheureusement oublié son nom (faut dire que les noms polonais ne sont pas forcément faciles à retenir), mais pas le terrible combat qu'il mena en novembre 1918 ! A cette époque, la jeune république ukrainienne tentait de conquérir l'ensemble du territoire galicien.

L'essentiel de l'armée polonaise était occupée à récupérer la capitale Lvov ou effectuait des pogroms. Notre homme dirigeait un petit détachement d'une centaine de fantassins dont le rôle était de saper les lignes arrières de l'ennemi. Malheureusement, une erreur d'itinéraire les fit repérer par le QG de la troupe ukrainienne dirigée par un boucher (et ex-taxidermiste) local du nom de Vlad l'Empailleur. De nombreux mystères entourait cet homme violent. L'un des plus célèbres traitait de sa monture dont la sauvagerie n'avait d'égal que celle de son maître. Tout ceux qui s'étaient essayés à la monter avait fini impitoyablement piétinés par la bête. Dans certaines régions, on prétendait même qu'elle était carnivore !

Toujours est-il que le rapport de force n'était pas vraiment du côté de nos "braves guerriers" polonais. Après quelques heures d'un combat sanglant, Vlad entra dans la danse et chargea les quelques survivants adverses. Mais alors que notre héros s'était résigné à vendre chèrement son auguste vie, quelque chose d'extraordinaire se produisit. La terrible monture de Vlad stoppa net sa course devant le uhlan et le fixa de ses yeux ardent. La soudaineté de l'arrêt projeta le chef de guerre ukrainien qui se brisa la nuque dans sa chute. Ce dernier était un véritable dieu pour ses hommes qui le craignaient plus qu'ils ne le respectaient. Le voir ainsi brisé les mis temporairement en déroute, ce qui permit aux vaincus de s'éclipser discrètement.

L'homme et la bête se jaugèrent durant une éternité avant que celle-ci ne baisse la tête en signe de soumission. Les témoins de la scène dirent que "l'indomptable monstre avait enfin trouvé son maître". Depuis ce jour, homme et animal ne firent qu'un dans la rage des combats et le uhlan fut affecté à un régiment monté.

Pour impressionner ses adversaire, notre héros avait pour habitude de se placer en hauteur et prendre une pose décontractée, allant même jusqu'à placer son pied dans l'étrier pour montrer la symbiose avec sa monture.

Uhlan et destrier furent tués durant la bataille de 1919 où l'armée polonaise conquit entièrement la Galicie. Homme et animal périrent comme ils avaient combattu : ensembles.

Quelle super idée que ce Ulhan, peinture commune au sein des CBA !!!!
Quelle richesse de recherches historiques et, peut être légendaires, que ce Ulhan !!!
Et de nombreuses pages vont encore s'écrire puisque, une fois terminés, nos Ulhans feront l'objet d'un display spécial lors de nos déplacements.....et tous ceux ouverts à ce display peunent nous rejoindre !!!

Cool la décontraction de ton Ulhan, Jean Paul.....Tout à fait dans la lignée de ton Anglais, que j'ai fortement apprécié !!!!!

Bravo pour cette légende digne des meilleurs textes de Tolkien...Excellent moment de lecture...encore...

Cordialement

J.J.

ben moi, ça va m'être utile ce forum, car je suis un peu dans l'inconnu dans la texture de l'uniforme, et surtout de la schapska où sa base et la visière sont en laiton. Comment traiter le laiton ? vous avez devant vous un pôv' novice !
cricri

Bonjour à tous

Voici deux visuels :

le premier représente la couleur hechtgrau. Le flash a un peu dénaturé la teinte c'est pour cela qu'il faut prendre en exemple la partie inférieure de la vareuse,

le second donne le feldgrau.

Amitiés
à tous

J.J.

Jean Jacques !!! Tu es grand !!! Merci

Je peux affirmer sur les dires de mes parents qui avaient 16 ans en 1914, que les ulhans etaient présents à Hazebrouck, ville du nord de la france dans les flandres,qu'ils étaient de grands et fier cavaliers armés de grandes lance,

Voici mon Ulhan, il commence à prendre forme. Mais il y a encore du travail.

quel beau boulot...

J.J.

Il est vrai que tu affiches là une sacrée progression dans ta peinture, ce que je te signalais lors de la réunion de Vendredi soir....
La couleur de l'uniforme est idem a la réalité, tu as trouvé les tons justes.....

Comme les membres qui étaient présents a la derniére reunion ont pu le remarquer javais oublié mon appareil photo, je n'ai donc pas pu faire de jolies photos des uhlans de notre club. je met tout de méme en ligne les photos du mien et de celui de Jean Luc...

Le mien




Celui de Jean Luc




Et vous vous en etes ou?

Encore beaucoup de travail à effectuer sur mon Ulhan....ne serait-ce que reprendre la peinture des bras !!!!

marco a écrit:Je peux affirmer sur les dires de mes parents qui avaient 16 ans en 1914, que les ulhans etaient présents à Hazebrouck, ville du nord de la france dans les flandres,qu'ils étaient de grands et fier cavaliers armés de grandes lance,

Ma grand mère, nous a communiqué sa peur de ce corps d’armée polonais !